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mercredi 9 janvier 2013

Sevilla trip - 28 décembre 2012 au 2 janvier 2013

Cordoba

Casa de Pilatos

Plaza de toros

Les bords du Guadalquivir et le Triana

Plaza de España et parc Maria-Luisa

Balade au fil des rues

 
Palais de l'Alcazar

Cathédrale

samedi 6 octobre 2012

J'ai testé pour vous : Géant Casino




Géant Casino un samedi à 16h30… Je sais ce que vous allez dire : t’es cinglé, pauvre type ! Et pourtant je l’ai fait.

Excuse :

Aucune, sinon une ou deux courses particulières genre une cartouche d’encre pour mon antique imprimante et une clé USB.

Round 1 :

Le ton est donné dès le parking. Blindé, bondé, full. Obligé de garer mon imitation franchouillarde de Ferrari (pour la couleur…) à Pétaouchnock. Tant pis, ça me fera de l’exercice. Et puis j’aime bien pousser le caddie. C’est pas si souvent, alors je me régale à me lancer à vive allure dans les travées bitumées, les deux pieds posés au-dessus des roues.
En plein milieu des allées, quelques Golfs et autres A3 de couleur sombres, vitres ouvertes, éructant plein pot du rap à deux balles. Les barbeaux qui trônent au volant, Ray-Ban sur le pif et casquette à l’envers sur la coque vide qui leur sert de crâne, attendent sans doute leur meuf « pour cinq minutes ». Ils emmerdent tout le monde mais le monde n’existe pas. Le doigt est déjà prêt, bien huilé, pour celui qui osera y redire.

Round 2 :

Me voilà dans l’antre. Obligé de slalomer tant bien que mal au milieu des bancs de traîne-savates en survet/runnings entourés de marmaille beuglante. Au milieu de ce joyeux capharnaüm, un photographe tire le portrait de deux pétasses malameow fardées comme si elles étaient en partance pour la rue Saint-Denis ou, au pire, la 113.
Soudain, couvrant le bruit dégueulasse qui fait office de musique d’ambiance, une voix. Un type que je ne parviens pas à localiser qui vante au micro la soupe de poisson et le pack de steaks proches de la péremption dont le prix défie d’après lui l’entendement.

Le prix. Il est partout, argument unique et omniprésent. Tous les 25 centimètres, un écriteau indiquant « prix en baisse » vous saute à la gueule. Tiens ? Les gentils commerçants Casino feraient-ils œuvre de philanthropie ? A bien y regarder, non. Car, si les prix « baissent » (je ne suis pas suffisamment assidu pour en faire le constat), la qualité, elle, s’écroule. La marque « maison » est partout et il faut chercher des plombes pour dénicher la concurrence. Autrefois relégués dans les rayons du bas estampillés « premiers prix », les produits « Casino » sont maintenant à hauteur d’homme, inondant littéralement les étals.
Quid de ce plantureux rayon « Bio » qui avait fait son apparition il y a un an ou deux ? Disparu, envolé, volatilisé. Partout de la merde, de la merde, et encore de la merde. La clientèle bobo a dû se faire la malle et on a pensé qu’il serait plus rentable de concurrencer Lidl que la Vie Claire.
« Prix en baisse »… vaste blague. Vu le caca qu’ils mettent en rayon, manquerait plus que les prix augmentent. Ce qui est sûr c’est que les marges, elles, ne doivent pas baisser. Ou comment s’engouffrer dans le business de la crise et exploiter à la fois l’indigence et la naïveté des gens.

Au détour de ma quête (qui s’avèrera vaine) d’un pack de lait de soja, j’avise un rayon estampillé « premiers prix ». Ici, c’est l’intégralité du stock qui présente un emballage blanc triste comme un jour sans soleil. Je n’ose même pas m’y aventurer. Ça sent le rebus d’Europe de l’Est aux saveurs de dioxine et d’hormones animales. Ça sent la date de péremption imminente. Ça sent la merde.

Round 3 :

La caisse. Je sais que je dois m’armer de patience, je suis prévenu, je me suis mentalement préparé. Zen. Plus calme qu’un bonze népalais.
Pendant qu’un petit thon d’une quinzaine d’années se croyant super sexy dans une jupe rouge pétard qui boudine affreusement son abdomen de téléphage bouffeuse de chips remplit le formulaire d’inscription en vue d’obtenir une carte de fidélité du magasin [faire ça un samedi aprèm mériterait pour le moins le pal, sinon la roue], je mate à la fois la tronche et le contenu des caddies de mes concitoyens.
Côté tronche, c’est déjà l’hiver. Ça a l’œil mou, la lippe pendante prête à mordre. On sent que ça les fait chier d’être là et plus encore de supporter leurs congénères. Ca vérifie qu’on ne les double pas, ça jette des regards de bête acculée, ça oublie évidemment de mettre le séparateur sur le tapis roulant, derrière leurs victuailles. Du coup, le suivant grogne, maugréé et attend de pouvoir attraper l’objet pour pouvoir faire dégueuler son caddie à son tour.
Le contenu fait peur. Du plastique, du plastique et encore du plastique. A l’intérieur du plastique, de la merde. De la merde à 80% futile : chips, biscuits apéritifs, sodas chimiques d’une couleur de science-fiction, bonbons cancérigènes, Nutella à l’huile de palme, plats tout préparés de marque « Casino » à balancer vite fait au micro-onde. Teneur garantie en sel, graisses polysaturées, glutamate et autres conservateurs. Et puis des gâteaux. De ces beaux gâteaux pleins de crème artificielle et de fruits recolorés, le tout dans une belle boîte en plastique. [Voir ici : http://goo.gl/qMyDW]
La brave dame qui me précède a visiblement des priorités qui lui appartiennent… côté bouffe pour humains, il y a de quoi empoisonner en un clin d’œil les organismes les plus aguerris. En revanche, la bouffe pour chats est de marque, en petites barquettes individuelles très chères…

Ecœuré, prêt à rendre mon repas de midi sur le tapis roulant, je me pose quand même des questions.
A trois reprises des neuneus ont tapé dans mon caddie alors qu’ils textotaient sans regarder devant eux sur des smartphones haut de gamme.
Alors que je saisissais mon café « commerce équitable » tout en haut du rayon, j’ai vu des cohortes de chalands charger leur charrette de paquets de café en dosettes.
On est parait-il en crise, les magasins virent le bio pour charger la mule en bas de gamme, mais on se balade avec des Galaxy Note et on achète son café au prix du caviar… J’avoue que je suis parfois perplexe.

Round 4 :

La sortie. Ouf ! L’air arrive à nouveau dans mes poumons.
La Golf arrêtée au milieu de l’allée « pour deux minutes » est toujours là, vomissant toujours à tout le voisinage son rap pourri.
Moi, je me fais une promesse : ne plus jamais revenir ici. Terminé.

vendredi 28 septembre 2012

J'ai testé pour vous : Les Ch'Tis à Mykonos (télé-caca)



L’excuse :

J’ai la crève, j’ai mal à la tête, le nez bouché, les bronches irritées, j’ai fait 5 heures de cours émaillées de deux rapports d’incident dont un assorti d’une exclusion. En rentrant, une fois n’est pas coutume, direction le canapé avec devant moi mon verre de Doliprane, mon grog et la zapette. Le Destin m’amène sur W9 et là, c’est la révélation. Yeux écarquillés, bouche ouverte, filet de bave à la commissure des lèvres, je tombe en hypnose devant l’émission à qui je décerne la palme d’or universelle de la télé-poubelle pour ados lobotomisés et ménagères dépressives chroniques. Enfonçant de loin la Star’Ac, Secret Story et autres sous-produits navrants de ce brillant XXIème siècle, j’ai nommé « Les Ch’Tis à Mykonos ».

Le concept :

Une bande de futurs télé-bière-foot venus des lointaines contrées brumeuses sises entre Boulogne-sur-Mer et la frontière belge sont expédiés par la prod’ à Mykonos, « l’île qui ne dort jamais », la petite cousine grecque d’Ibiza pour noctambules bodybuildés et futurs handicapés auditifs abonnés aux boîtes saturées de décibels et de stroboscopes.
Les sympathiques participants sont qualifiés de « rois de la fête » et se prétendent qui « DJ », qui « barman », qui « danseuse », qui « mannequin », qui « serveuse ». Nous verrons par la suite le pourquoi de ces surprenants guillemets.
Si j’ai bien compris le truc, ils font une sorte de jeu de rôle dans lequel ils singent des saisonniers. Ils doivent « bosser », « faire leurs preuves », chacun dans sa spécialité. En gros, la prod’ a rencardé des boites locales aux noms aussi originaux qu’évocateurs tels que le « Super Paradise » pour « mettre à l’essai » nos amis nordistes, à raison d’une heure ou deux de « boulot » de temps en temps.
Pis c’est tout. C’est le concept. Pour le reste, se reporter au pionnier « loft story » pour l’art de filmer le néant.

Les critères du casting :

-          Etre super bien gaulé(e)
-          Avoir le niveau culturel d’un pied de chaise Conforama
-          Avoir un QI inférieur à celui d’une huître à l’agonie
-          Etre super bien gaulé(e)

Le contenu :

Grosso modo, en calculant à la louche, 70% du temps il ne se passe rien (les Ch’Tis font du karting, les Ch’Tis font du jet-ski, les Ch’Tis font une bataille de chantilly et de ketchup, les Ch’Tis se réveillent, les Ch’Tis se préparent pour sortir en boîte, se coiffent, essaient moult défroques, se laquent les cheveux, se maquillent, se font les ongles, se regardent dans la glace, se lancent des coussins, font le ménage, nagent dans la piscine, se draguent entre eux… bref c’est les Sims avec des vrais gens).
On va dire que durant 25% du temps ça s’engueule avec un vocabulaire limité à moins de 100 mots, dont une ribambelle de « voilà », « ça va », « grave », « tûûûût » (tintement pudique pour masquer ce qu’on devine être « couille », « salope », « merde », « cul »).
Les 10% du temps restant sont comblés à 80% par les scènes de boîte au « Super Paradise » durant lesquelles nos inimitables bivalves septentrionaux « mettent l’ambiance », « mettent le shogun », « crament la piste » ou encore « sèment un one-again de ouf ».
Les ultimes 20% (de 10% du total, ce qui fait assez peu), on les voit « bosser ». C’est là qu’on se surprend à sourire (oui, j’assume, j’ai souri !). Parce que nos « rois de la fête » sont aussi les empereurs du n’importe quoi et de la loose. Je ne sais qui est le plus pitoyable entre le « DJ » qui n’a visiblement jamais vu une platine de sa vie, le « barman » qui se plante dans les cocktails, le « danseur » qui se fait pousser dans la piscine par les clients tellement il est grotesque, la "serveuse" reléguée au ramassage des verres vides mais qui n’a pas le droit de servir, la « mannequin » qui – malgré une fort jolie plastique – est plus rigide devant l’objectif qu’une amphore du Vème siècle avant Jésus-Christ ou la « danseuse » qui se tortille avec une élégance de phacochère en agitant de soubresauts disgracieux la cellulite naissante de ses fesses moulées dans un minishort rose fluo qui dissimule à grand peine ses parties intimes heureusement épilées de frais.
Précisons que les « Ch’Tis » « bossent » environ une à deux heures par jour (évidemment, comme ils ont « mis l’ambiance » toute la nuit, faut bien qu’ils fassent la grasse mat’ dans la villa de rêve que la prod’ a mise à leur disposition). Mais c’est déjà trop. Au bout d’une heure, ils sont épuisés, cuits, ils soupirent, « pètent les plombs », saturent, s’effondrent.

Conclusion :

La télé est à la culture ce qu’est MacDo à la gastronomie.
La télé-réalité est à la télé ce qu’est Lidl à la grande distribution.
Eh bien, tout au fond de ce sac à merde, bien collé au fond, on trouve « Les Ch’Tis à Mykonos ».
Le vide, le néant, l’inculture, la fainéantise et la connerie élevés au rang d’art télévisuel. J’ai bien dit « art » car lorsqu’on atteint ces niveaux-là, ça devient artistique, conceptuel.

Que dire de l’intégrale supercherie de ce genre de programme ?

-          Que tout est filmé en plans mobiles, ce qui implique la présence d’une équipe technique en permanence au contact des ectoplasmes nordiques (contrairement à Loft Story où tout était filmé par des caméras planquées dans les murs). Ce qui revient à dire que ce n’est même pas de la télé-réalité malgré ce que cherche à faire croire le concept (« épreuves », « éliminations »). Non. C’est juste une sitcom abominablement nulle qui fait l’économie d’acteurs professionnels. Rien de plus.
-          Que le risque est de faire croire à des ados à peu près aussi décérébrés que les glorieux héros de cette « chose » que le boulot de saisonnier consiste à bosser (mal) deux heures par jour et à passer le reste du temps à bronzer, à draguer, à « mettre l’ambiance » dans des boîtes hyper chères avant de rentrer dormir dans une villa de rêve…
Non, gentil ado, ce n’est pas ça faire la saison estivale. Faire la saison c’est bosser 10 heures par jour sans compter les « services » que le patron te demandera de lui rendre « amicalement » après tes heures (balayer le resto, faire les vitres, sortir les poubelles…). Faire la saison, c’est se loger par soi-même dans un camping-car surchauffé au fin fond d’un camping miteux de l’arrière-pays alors que tu fais le larbin toute la journée dans un quatre étoiles avec piscine, boîte et bar américain… Faire la saison c’est gagner à peine de quoi bouffer et payer ton camping. C’est rentrer épuisé le soir et dormir comme un con au lieu d’aller draguer au « Super Paradise ». C’est être pris pour un con par ceux « qui paient, donc qui ont droit à… ». C’est se faire engueuler à la fois par les clients et par le patron. C’est se faire lourder si on ne suit pas les cadences…

Oui, j’ai regardé « Les Ch’Tis à Mykonos ». Ça m’a même fait marrer parfois. J’avoue, j’assume, je n’ai pas honte.
Mais quand j’ai éteint la télé, j’ai eu beau me dire « tu as regardé cela avec un recul de sociologue », ça ne m’a pas empêché de me sentir un peu plus con qu’avant. La télé-poubelle n’est pas seulement un concentré de nullité. La télé-poubelle est nuisible. Elle ramollit le cerveau et fait passer la bêtise la plus crasse pour une norme à imiter, une valeur à intégrer. Ajoutez à cela les quatre coupures de pub et vous obtenez une arme de destruction cérébrale massive, une machine à tuer l’intelligence, une fabrique de bons petits beaufs bien dociles à la tête bien vide.

Putain de XXIème siècle. Dire que quand j’étais gosse je rêvais de l’An 2000…

vendredi 27 avril 2012

Stockage en ligne : la ruée

Le stockage "in the cloud" devient le nouveau cheval de bataille des géants du net.


Le service de stockage de Microsoft, associé à la panoplie de services "Live" (Hotmail, Office Live, Messenger etc...) fait peau neuve pour affronter la concurrence :

1 - Augmentation de la capacité de stockage de 7 à 25 Go
L'offre est limitée dans le temps, ce qui implique qu'il faut se grouiller d'aller cliquer pour en profiter !



2 - Création d'une application de synchronisation
Ca manquait au service de Microsoft, mais ça a fini par arriver. Une application est désormais disponible, pour les plates-formes Windows et Mac, afin de synchroniser le contenu de son PC avec l'espace Skydrive (comme Dropbox).
Cette appli fonctionne en toute transparence au sein de l'explorateur.
Elle permet en outre de dépasser certaines lacunes de Skydrive en ligne :
- Possibilité d'uploader directement des dossiers (impossible par l'interface web)
- Taille des fichiers limitée à 2 Go (100 Mo par l'interface web)










Evidemment, Google contre-attaque en sortant son service de stockage, depuis longtemps attendu : Google Drive.
Le stockage passe à 5Go, intègre Google Docs et se dote d'une application de synchronisation sur le même modèle que Dropbox ou SkyDrive.


L'interface web de Google Drive permet de visualiser ses fichiers soit en liste soit en vignettes.
La quasi totalité des documents est affichable directement en ligne sans avoir à télécharger le fichier.

En une petite semaine, la guerre du stockage en ligne s'est emballée avec l'entrée en lice des géants Microsoft et Google.
Aujourd'hui on a l'embarras du choix pour sauvegarder ses données en ligne et les partager.
Reste à bien lire les conditions d'utilisation histoire d'être bien sûr que ce que l'on stocke en ligne nous appartient toujours...

Pour aller plus loin :

mardi 17 avril 2012

Stockage en ligne - Comparatif DropBox vs SugarSync

Avec l'accélération des connections internet et l'accroissement des possibilités de stockage sur les serveurs, le "Cloud Computing" prend de l'ampleur.
Le "Cloud Computing" (informatique dans le nuage), c'est la délocalisation des données et des applications, qui sont stockées/utilisables directement en ligne.
Les services Google Docs et Microsoft Office Live permettent par exemple d'accéder à des applications bureautique (traitement de texte, tableur...) en ligne. Microsoft, grâce à Skydrive, offre un espace de stockage de 25 Go, hélas uniquement utilisable par le biais du navigateur et non synchronisable automatiquement sur une machine (sauf pour les petits malins, mais passons).

En revanche, des services comme Dropbox ou Sugarsync permettent de synchroniser automatiquement le contenu distant avec des dossiers spécifiques de n'importe quel ordinateur.
Avantage : on a accès à ses dossier depuis n'importe quelle machine par le biais de l'interface web, et les fichiers sont automatiquement synchronisés sur toutes ses machines personnelles. Les deux services permettent évidemment le partage des fichiers par URL à envoyer au destinataire.


Le plus simple d'utilisation mais limité à 2 Go en version gratuite (extensible à 16 Go si on parraine plein de potes héhé !).

On peut s'en servir par l'interface web, très pratique, qui permet de télécharger des fichiers et de les partager avec des amis. On créé des dossiers et des sous-dossiers, on classe ses fichiers, exactement comme dans un espace personnel.


Les dossiers d'images peuvent être consultés sous forme de galerie/diaporama.

    


Tout dossier et tout fichier est partageable très facilement par le biais d'un lien à envoyer aux destinataires.


Mais Dropbox prend toute sa puissance quand on installe le logiciel sur ses différents ordis (ou smartphones !).
Le logiciel permet en effet de choisir un dossier sur sa machine et de le synchroniser automatiquement avec son compte Dropbox. La synchro se fait de manière transparente, automatiquement. On se retrouve avec strictement le même dossier et les mêmes fichiers sur chacune de ses machines. Le lien de partage est directement accessible depuis l'Explorateur en cliquant avec le bouton de droite sur un fichier stocké dans le dossier de synchro. Même plus besoin de se rendre sur le site pour ajouter, supprimer et partager des fichiers !

Avantages de DROPBOX :

- On retrouve ses fichiers sur toutes les machines où on a installé le logiciel (ou sur le site web si on est sur un ordi public)
- Simplicité d'utilisation
- Synchronisation automatique par le biais d'un seul dossier par machine
- Pas besoin de se rendre sur le site pour manipuler les fichiers
- Partage hyper rapide par lien envoyé par mail ou réseaux sociaux
- Possibilité d'installer une version portable pour synchroniser sur une clé USB

Inconvénient de DROPBOX :

- Capacité limitée à 2 Go en version gratuite de base



Sugarsync est dans le même esprit que Dropbox dans la mesure où il offre :
- Une synchro automatique sur plusieurs machines par le biais d'une application
- Une gestion des fichiers directement sur le site web ou par l'application

L'interface web de Sugarsync est un peu plus fouillée que celle de Dropbox mais on l'apprivoise rapidement.


L'appli est aussi un peu plus compliquée mais permet de synchroniser des dossiers différents d'une machine à l'autre. En fait on choisit sur chaque machine quels dossiers ont veut synchroniser alors que Dropbox synchronise l'ensemble du compte dans un seul dossier identique sur toutes les machines.


Ici, j'ai deux dossiers stockés sur Sugarsync : "dropbox" (astucieux, je synchronise mon contenu dropbox sur Sugarsynch, pourquoi pas ?) et "sugarsync". Ces deux dossier sont synchro avec mon PC fixe "Maison" mais seul le dossier "dropbox" est synchro avec mon portable "Vaio".

On remarque aussi un dossier "malette magique" qui est installé par défaut par Sugarsync et qui est systématiquement synchro avec toutes les machines où le logiciel a été installé.
Quant au dossier "Photos du Portable", il correspond à une option permettant d'apairer Sugarsync avec un smartphone et d'automatiser le stockage des photos prises avec le téléphone sur son compte Sugarsync.

Pour bénéficier de 5 Go gratuits, il faut remplir une série d'étapes que l'on peut voir ici :


Après, on peut (comme chez Dropbox) augmenter son volume en parrainant des amis.

Avantages de Sugarsync :

- 5 Go de stockage gratuit
- Nombreuses options
- Possibilité de synchroniser différents dossiers au choix sur des machines différentes

Inconvénients de Sugarsync :

- Aucun

Bilan : Avantage Sugarsync même si Dropbox a l'avantage de la simplicité et de la portabilité (non négligeable).
On peut très bien avoir les deux, synchroniser ses 2 Go de Dropbox dans Sugarsync et utiliser les 3 Go supplémentaires pour autre chose...

N'oubliez pas de me demander de vous parrainer si vous voulez essayer, je gagne des Go !!!

dimanche 30 octobre 2011

Essai : Jolicloud - bureau en ligne





Jolicloud est un bureau en ligne particulièrement pratique si on travaille régulièrement sur des ordinateurs différents.


Après avoir créé un compte, on accède par le biais d'un navigateur web à une interface très simple à laquelle on peut ajouter une multitude d'applications qui sont en fait des liens vers des sites spécifiques : réseaux sociaux (facebook, twitter, diaspora... etc), stockage en ligne (google docs, skydrive, dropbox...), jeux, musique...etc.


L'intérêt est de retrouver un environnement immuable quelle que soit la machine utilisée, puisque tout se passe en ligne. On a également accès à ses fichiers par le biais des sites de stockage. Pour le moment, dropbox et google docs sont même intégrés au gestionnaire de fichiers de jolicloud de manière à accéder à ses fichiers de manière complètement transparente.






Jolicloud OS


Jolicloud existe aussi en version système, en remplacement de Windows pour les PC aux performances un peu poussives.
Jolicloud OS est une base Linux Ubuntu dépouillée de la quasi totalité des applications afin de se concentrer sur l'aspect "en ligne". L'installer sur un PC un peu ancien donne une nouvelle vie à la machine en lui redonnant une réactivité inconnue sous Windows. Il convient également aux netbooks un peu mous du genou, d'autant plus que jolicloud fournit sur son site un logiciel qui transfert le CD d'installation sur une clé USB, ce qui permet d'installer jolicloud OS sur une machine dépourvue de lecteur CD.


Impression personnelle :


J'ai testé les deux manières de se connecter à Jolicloud : par simple interface web et en installant Jolicloud OS sur une machine de bricolage.


L'accès par interface web prend tout son intérêt lorsqu'on travaille sur un ordinateur qui n'est pas le sien (au boulot par exemple) ou quand on a l'habitude de jongler avec les machines (un PC à la maison, un portable pour les déplacements... etc).
Comme tout se passe en ligne, on retrouve son environnement personnel (interface, applis, fichiers) sur n'importe quelle machine connectée.
Avec une connection adsl ordinaire, la navigation est fluide et rapide.


Le système d'exploitation est basé sur une distribution Linux Debian/Ubuntu très édulcorée et donc très réactive, même sur une machine faiblarde. Je l'ai testé sur un Athlon XP 1500+ doté de 760 mo de mémoire vive (donc un ordinosaure patenté). L'engin rame pas mal sous Windows XP SP3 mais se montre tout à fait véloce une fois qu'il tourne sous Jolicloud OS.
Le choix du navigateur qui fait tourner les applis (Chromium) est judicieux en termes de rapidité.


Petit bémol :


Comme toutes les applications en ligne, l'utilisation de Jolicloud sur un ordinateur autre que le sien demande quelques précautions si on ne veut pas livrer au vaste monde ses mots de passe de connexion à ses sites favoris :
- vérifier que le navigateur n'enregistre pas les mots de passe (pas toujours facile)
- vider les historiques en quittant le navigateur
Cette prudence est de mise chaque fois qu'on se connecte à des espaces perso dans des lieux publics, mais prend une dimension plus délicate ici étant donné qu'un compte Jolicloud renferme tous les mots de passe d'un coup...